Le Canada permet chaque année l'entrée de près de 250 000 immigrants. En 2014, 63% de ce contingent (quelque 165 000 personnes) seront des professionnels et des travailleurs spécialisés.
Ces chiffres parlent de l’importance de la main-d’œuvre étrangère pour le Canada.On s'attend à ce que les nouveaux arrivants rejoignent l’activité productive du pays dans les plus brefs délais et au coût le plus bas possible pour la nation.
Cela signifie que plus le travailleur est formé et mieux il a d'occasions de migrer au Canada, plus il est censé trouver du travail plus rapidement.
Le Canada a adapté son système d'immigration aux besoins économiques du pays. Le programme de professionnels qualifiés , par exemple, cherche à attirer de jeunes travailleurs ayant des compétences professionnelles avérées dans des métiers en demande et qui parlent très bien l'une des deux langues officielles du pays, l'anglais ou le français. Avec ce profil sélectif, il est prévu que le nouvel arrivant puisse rapidement entrer sur le marché du travail.
Un autre exemple d'adaptation aux besoins de production de la nation constitue le programme main -d'œuvre qualifiée qui attire les travailleurs qualifiés tels que les soudeurs, mécaniciens, travailleurs de la construction, les plombiers, les électriciens, les machinistes et les autres travailleurs et les métiers techniques. Cette catégorie vise à sélectionner les immigrants qui occupent les postes vacants de main-d'œuvre qualifiée dans la petite et moyenne industrie en plein essor du Canada.
Par exemple, selon les calculs effectués par le Conseil sectoriel de la construction du Canada, d'ici 2020, quelque 320 000 nouveaux travailleurs de la construction seront nécessaires, ce qui remplacera progressivement les retraités du secteur. On estime que la moitié de ces travailleurs seront des étrangers hautement qualifiés qui renforceront la main-d'œuvre locale.
Les autres secteurs offrant d'excellentes perspectives d'emploi au Canada sont les suivants:
• Industries du secteur primaire: extraction de minéraux, pétrole, gaz et énergie hydroélectrique.
• Services de santé et d’assistance sociale (infirmiers, techniciens de santé, enseignants de crèches, travailleurs sociaux.)
• Services professionnels, scientifiques et techniques (techniciens en informatique, ingénieurs, techniciens en génie, chimie et biologie).
• Commerce détaillé (directeurs de magasin, employés de bureau, vendeurs, bouchers).
• Banque, finance, assurance (agents d’assurance, agents du service clientèle, analystes financiers, experts en sinistres, conseillers en planification économique).
• Hospitalité et restauration (chefs, pâtissiers, serveurs, réceptionnistes d’hôtel, serveurs, etc.)
Situation d'emploi des immigrants au Canada Il
est important pour le Canada que les immigrants qualifiés, les professionnels et les travailleurs techniques bénéficient d'un taux élevé de participation au marché du travail et d'une forte propension à obtenir des emplois qualifiés.
Cependant, il convient de noter que le marché du travail canadien est très concurrentiel. Les possibilités de trouver un emploi dépendent des compétences professionnelles, de l'expérience et des compétences techniques du candidat.
En règle générale, les immigrants mieux préparés sont plus susceptibles de trouver un emploi et sont également plus susceptibles d’occuper un emploi à plein temps et d’avoir des revenus plus élevés en moyenne.
Selon les statistiques officielles du Canada, entre 2010 et 2011, l'emploi chez les immigrants âgés de 25 à 54 ans a augmenté de 4,3%, entraînant une diminution du taux de chômage de 1,1 point de pourcentage. ce dernier à 8,4%. Le taux d'emploi des immigrés a atteint 75,6%.
Une grande partie de cette croissance de l'emploi en 2011 dans la population étrangère peut être attribuée aux immigrants installés dans le pays depuis plus de 10 ans. Les résidents depuis cinq ans ou moins continuent d'avoir un taux d'emploi inférieur, calculé à 63,5% et le taux de chômage le plus élevé, à 13,6%
Plus de la moitié de la croissance de l'emploi chez les résidents permanents du Canada est attribuable aux immigrants vivant dans les Prairies (principalement en Alberta) et en Colombie-Britannique. Bien que les immigrants dans ces régions représentent 31% de la main-d'œuvre étrangère, ils sont responsables de 53% de la croissance de l'emploi chez les immigrants entre 2010 et 2012.
En Ontario et au Québec, les taux d'emploi chez les immigrants âgés de 25 et 54 ans sont demeurés stables, sans changement notable. En Ontario, le taux d'emploi pour 2012 était estimé à 75,4% et au Québec à 70,3%, soit le plus bas de toutes les provinces canadiennes.
Les secteurs de l'économie où les immigrants ont connu les augmentations les plus notables de l'emploi sont: les services de santé et d'assistance sociale; et services professionnels, scientifiques et techniques.
Il convient de noter que c'est dans le domaine des services et non de la fabrication que les taux d'emploi les plus élevés des immigrés ont été enregistrés, même en période de récession économique.
Les statistiques montrent également que les immigrés ayant un faible niveau d’instruction ont tendance à afficher des taux de chômage plus élevés que les immigrés dont le niveau d’instruction est plus élevé.
En outre, la combinaison des facteurs «niveau d’enseignement supérieur» et «durée du séjour au Canada» joue un rôle crucial dans la trajectoire du marché du travail des immigrants. Les immigrants établis au Canada depuis plus de 10 ans et ayant une formation universitaire ou supérieure sont plus susceptibles de réduire l'écart de taux d'emploi par rapport à la population autochtone du Canada.
En général, on peut dire que l'intégration économique des immigrants au Canada est un processus qui prend du temps. Un certain nombre de facteurs influencent: la connaissance de l'anglais ou du français, le niveau d'éducation, la reconnaissance des qualifications et des qualifications des étrangers par le Canada et le «réseautage» ou le réseau de contacts professionnels à l'étranger.
Par conséquent, le moment de la création est un facteur déterminant de la situation des immigrants sur le marché du travail. L'écart entre les immigrants et ceux nés au Canada est réduit en fonction du temps passé au pays par les étrangers.
Les listes de professions à forte demande au Canada constituent un autre facteur contribuant à l'intégration de la main-d'œuvre. Ces listes sont révisées chaque année pour refléter avec précision les besoins du marché canadien.
En outre, le candidat est tenu de faire une évaluation de ses compétences professionnelles devant une autorité d'évaluation professionnelle. Cette étape doit être effectuée dans le cadre du processus de demande de visa. Par conséquent, lorsque l’immigrant arrive au Canada, il est prêt à exercer sa profession sans délai.
L'âge du candidat (le plus jeune, le meilleur) et le domaine qu'il possède dans les langues du pays, l'anglais ou le français sont deux éléments clés qui augmentent significativement les possibilités d'emploi. Plus le niveau de langue est élevé, plus vous avez de chances de trouver un emploi.
Une recommandation pour tous ceux qui souhaitent immigrer au Canada en tant que travailleur est d'évaluer les compétences réelles dont ils disposent, de rechercher des emplois dans différentes villes du pays d'origine pour vérifier les postes vacants et les conditions de travail dans la région intéressée. examiner les listes de professions en demande.
Au Canada, les emplois pour les étrangers doivent être validés par un Centre de ressources humaines au Canada, un organisme qui vérifie si le demandeur satisfait aux exigences et si l'employeur a mis en place des conditions de travail de façon équitable et correctement.
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