L'Île-du-Prince-Édouard a annoncé qu'elle n'offrirait plus de route directe vers la résidence permanente du Canada par le biais de sa catégorie d'immigration d'affaires.
Le gouvernement provincial a déclaré qu’il éliminerait la propriété à 100% et la propriété partielle de la catégorie d’impact sur l’ immigration de l’ Î. - P. - É. Après un dernier tirage au sort le 20 septembre.
Quels flux d’affaires de l’Î.-P.-É. Ont été terminés?
- Flux de propriété à 100%
- Flux de propriété partielle
Seul le flux actuel de permis de travail se poursuivra, ce qui alignera l'Île-du-Prince-Édouard sur les autres provinces canadiennes en offrant un itinéraire en deux étapes vers la résidence permanente.
Les candidats établissent leur entreprise dans la province sur un permis de travail temporaire, avec une invitation à présenter une demande de RP uniquement lorsque les conditions spécifiques sont remplies.
Quelles sont les exigences du flux de permis de travail de l'IPE?
- Demander au gouvernement canadien un permis de travail permettant au candidat de travailler pour l'entreprise dans laquelle il investira et gérera.
- Posséder une valeur nette personnelle minimale de 600 000 $. Cette valeur nette doit avoir été acquise légalement et légitimement.
- Posséder au moins un diplôme d'études secondaires
- Avoir une expérience antérieure et un talent significatif en gestion d'entreprise.
- Marquer un minimum de 4,0 sur l'IELTS au cours des 2 dernières années
- Fournir un plan d'affaires détaillé. L'entreprise doit être admissible aux exigences du programme de l'Î.-P.-É. Pour un aperçu général de l'immigration d'affaires à l'Î.-P.-É., Cliquez ici.
- Assurer une gestion active et continue de l'entreprise depuis l'Île-du-Prince-Édouard.
- Faites un investissement total d'au moins 150 000 $ dans une entreprise de l'Î.-P.-É.
Le secteur des entrepreneurs de l'Île-du-Prince-Édouard était l'un des derniers secteurs d'activité provinciaux à offrir une voie directe vers la résidence permanente au Canada.
Il est passé à un système de déclaration d'intérêt pour 2018, avec 133 invitations lancées au cours de sept tirages au cours de l'année.
La filière était en proie à des problèmes et faisait l’objet de deux enquêtes de fraude importantes par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).
Dans le premier cas, deux accusés sont accusés de fraude à la suite d’allégations selon lesquelles des centaines de candidats auraient vécu à seulement trois adresses sur l’île, comme l’exige le courant des entrepreneurs.
La seconde enquête allègue un régime similaire et un nombre similaire de candidats.
Pendant ce temps, le volet a également suscité la controverse en raison de son utilisation comme porte de la résidence permanente canadienne pour les demandeurs d’affaires.
Dans le cadre du volet «propriété à 100%», les candidats devaient soumettre un dépôt de 200 000 $, remboursable après la création de leur résidence et de leur entreprise dans la province.
Mais certains candidats n’ont pas l’intention de créer une entreprise, heureux de résider en permanence, de renoncer au dépôt et d’habiter ailleurs au Canada.
Il est apparu en novembre 2017 que la province avait retenu 18 millions de dollars de dépôts de 177 candidats n'ayant jamais ouvert d'entreprise.
Une fois la résidence permanente émise, les procédures légales de révocation du statut sont longues et complexes.
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