lundi 12 novembre 2018

Histoire de réussite du programme de nomination des provinces du Canada en matière d'immigration


Les provinces du Canada attireront plus d'immigrants dans le cadre des programmes de nomination provinciaux au cours des trois prochaines années.
Le nouveau plan sur les niveaux d'immigration annoncé par le gouvernement fédéral indique que l'allocation du PCP passera à 71 300 d'ici 2021. En 2018, l'allocation était de 55 000.
Les chiffres montrent à quel point le gouvernement fédéral est disposé à donner aux provinces un plus grand pouvoir sur les immigrants qu’elles accueillent.
Il montre également à quel point les provinces réussissent à utiliser leurs PCP pour accueillir des immigrants possédant des compétences spécifiques à leurs besoins sur le marché du travail.
Les programmes provinciaux sont particulièrement importants dans des provinces telles que le Manhitoba et la Saskatchewan , qui accueillent la grande majorité de leurs nouveaux résidents permanents par le biais de leurs PCP.

Plan de niveaux d'immigration du Canada

Quelles provinces canadiennes acceptent le plus grand nombre d'immigrants?

Les derniers chiffres montrent que l’Ontario domine en tant que principale province de peuplement pour près de 40% des nouveaux résidents permanents du Canada.
La province la plus peuplée du Canada a accueilli 111 925 nouveaux immigrants sur 286 279 qui s'y sont établis en 2017. Le tirage au sort de Toronto est fort pour les nouveaux immigrants qui arrivent au Canada. Cependant, la plupart des immigrants admis au Canada s'établissent en Ontario par le biais du système fédéral d'entrée rapide. L'Ontario utilise son programme provincial pour sélectionner 6000 immigrants chaque année.
Le deuxième plus grand récepteur de nouveaux immigrants est le Québec, qui a vu s'installer 52 388 nouveaux arrivants en 2017, selon les données du gouvernement fédéral.

Nouveaux résidents permanents au Canada par province 2017
Source: gouvernement du Canada

En raison d'une grave pénurie de main-d'œuvre, la province francophone est en train de repenser sa politique d'immigration après l'élection d'un nouveau gouvernement provincial qui envisage de réduire les chiffres.
Ailleurs, l'Alberta a devancé la Colombie-Britannique aux troisième et quatrième places respectivement.
Bien que Vancouver soit l'une des principales villes d'implantation des nouveaux immigrants, elle a préféré les villes majeures de Calgary et d'Edmonton, en Alberta, qui se remettent actuellement d'un ralentissement économique lié au pétrole.
Le Manitoba et la Saskatchewan ont connu des niveaux d'immigration relativement égaux de 14 700 et 14 680 nouveaux arrivants respectivement.

Les provinces des Prairies voisines ont des économies similaires, des besoins en immigration similaires et ont tiré parti de leurs programmes de nomination provinciaux pour attirer de nouveaux arrivants en bonne santé.
Tous deux sont en position de vouloir accueillir plus d'immigrants, ce qui sera possible avec une allocation provinciale accrue annoncée dans le dernier plan en matière d'immigration.
Les provinces de l'Atlantique de la Nouvelle-Écosse (4 514 nouveaux arrivants), du Nouveau-Brunswick (3 649), de l'Île-du-Prince-Édouard (2 348) et de Terre-Neuve-et-Labrador (1 171) se trouvent en bas de la liste.
Ces chiffres sont malgré l'impact du projet pilote sur l'immigration dans l'Atlantique, lancé au milieu de 2017. On espère que l'AIP aura davantage d'impact à la hausse sur les chiffres de l'Atlantique à partir de 2018.
La région connaît le plus de difficultés au Canada avec une population vieillissante et un marché du travail en contraction, ce qui nécessite une immigration accrue pour combler le déficit.

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