vendredi 12 octobre 2018

Près de 270 000 personnes expulsées du Canada principalement en raison d'une interdiction de territoire criminelle


De nouveaux chiffres montrent que des responsables de l'Agence des services frontaliers du Canada ont renvoyé près de 270 000 personnes au cours de la décennie en raison de l'inadmissibilité criminelle.
Les candidats peuvent être jugés interdits de territoire au Canada pour leur implication dans le crime individuel et organisé.
Les règles d' interdiction de territoire en matière criminelle incluent les infractions commises à l'intérieur et à l'extérieur du Canada.
Les ressortissants étrangers reconnus coupables d'un crime au Canada peuvent être considérés comme interdits de territoire si:
  • Ils sont reconnus coupables d'un crime pouvant entraîner une peine d'emprisonnement d'au moins dix ans.
  • Ils ont été reconnus coupables d'un crime pouvant entraîner une peine d'emprisonnement d'au moins six mois.
  • Ils ont été reconnus coupables d'un crime punissable par mise en accusation.
  • Ils ont été reconnus coupables de deux crimes distincts résultant de deux événements distincts.
Les ressortissants étrangers reconnus coupables d'un crime à l'extérieur du Canada peuvent être considérés comme interdits de territoire si:
  • Il existe des motifs raisonnables de croire qu'ils ont commis un crime qui, s'il était commis au Canada, pourrait être puni d'une peine d'emprisonnement d'au moins dix ans.
  • Il existe des motifs raisonnables de croire qu'ils ont commis un crime qui, s'il était commis au Canada, pourrait être puni par mise en accusation.
    Il y a des motifs raisonnables de croire qu'ils ont commis deux ou plusieurs crimes distincts résultant d'au moins deux événements distincts. Ces crimes doivent être équivalents aux crimes de droit canadien.

L'Agence des services frontaliers du Canada a rejeté près de 270 000 criminels et terroristes entre 2007 et 2016.
Ceux qui ont été refusés ont tenté d'entrer au Canada par divers moyens, notamment en tant que nouveaux résidents permanents, avec des permis de travail, d'études, des visiteurs et des réfugiés.
Les chiffres montrent une diminution régulière des effectifs, avec moins de 6 500 expulsions en 2016, contre plus de 9 000 en 2008.
La raison ou le déclin est inconnu, bien que certains attribuent le contrôle préalable à l’autorisation électronique de voyage, ainsi que l’instauration de restrictions de visas.
Parmi les refoulés, près de 64 000 Américains et plus de 22 000 Mexicains sont les deux principaux groupes de nationalité.
Le 21 juin 2018, le Canada a mis en œuvre des modifications importantes à son Code criminel en ce qui concerne les infractions de conduite avec facultés affaiblies.   Les nouvelles règles, qui entreront en vigueur en décembre 2018, reclassent cette infraction en infraction pénale grave en augmentant l'emprisonnement maximal à dix ans, au lieu de cinq ans.

Est-il possible de vaincre l'inadmissibilité criminelle au Canada?

Si l'entrée d'une personne interdite de territoire au Canada est jugée «justifiée par les circonstances», elle obtiendra un permis de résident temporaire et sera autorisée à entrer au Canada pour une durée limitée.
Un PST aura une période de validité comprise entre un jour et trois ans, en fonction des circonstances spécifiques de la personne qui demande le PST.
Une personne peut surmonter une décision d’interdiction de territoire via la réadaptation. La réhabilitation dépend généralement de:
  • Le type de crime qui a été commis
  • Combien de temps s'est écoulé depuis que le crime a été commis
  • La façon dont une personne s'est comportée depuis la commission du crime.
Il existe deux principaux types de réadaptation: la réadaptation réputée et la réadaptation individuelle.
1) Réhabilitation réputée
Une personne peut être considérée comme réhabilitée si suffisamment de temps s'est écoulé depuis qu'elle a commis un crime. Pour être réputée réhabilitée, une personne doit avoir commis un crime passible d'une peine d'emprisonnement de moins de dix ans ou de moins de cinq ans, selon le crime commis. Etre réputé réhabilité n'implique pas de processus de candidature. Cela consiste simplement à montrer à un responsable canadien qu'il s'est écoulé suffisamment de temps depuis la dernière fois que vous avez commis un crime. Pour plus d'informations sur la  réadaptation présumée , cliquez ici.
2) Réhabilitation individuelle
Contrairement à la réadaptation présumée, qui concerne le temps écoulé depuis la commission d’un crime, la réadaptation individuelle implique d’évaluer si une personne est susceptible de commettre de nouveaux crimes. La réadaptation individuelle implique également un processus de demande formel. Pour pouvoir demander une réadaptation individuelle, les individus doivent être en mesure de montrer:
  • Qu'ils répondent aux critères pertinents
  • Qu'ils ont été réhabilités
  • Qu'ils ne participeront probablement pas à de futurs crimes.
  • Cinq ans au moins se sont écoulés depuis la fin de leur peine pénale, y compris la probation.
  • Cela fait au moins cinq ans que le crime initial a été commis.










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